Franchir le pas d’un mandat avec Marie-Sophie NOTE ?

Jeudi 6 novembre au matin, Altafemina, en partenariat avec l’UPE 13, vous donnait rendez-vous pour parler d’Engagement au Féminin.
Une trentaine de femmes étaient autour de la table pour appréhender la prise de mandats au sein d’entités en tant que femmes.

Vous le savez, la parité au sein des Conseils d’administration on en parle beaucoup mais il reste encore du chemin à parcourir pour la vivre réellement.
Marie-Sophie Note, Directrice du pôle Mandats de l’UPE 13, a présenté, avec détermination et dynamisme, l’état des lieux « critique » des mandats féminins dans le département et les différentes possibilités qui s’offrent aux femmes.

L’occasion de découvrir le mandat sous un angle nouveau, d’éclaircir les domaines d’intervention et les process.

A l’heure actuelle, à Marseille, on compte 15% de femmes juges au Tribunal de Commerce, 30% de femmes au Conseil des Prud’hommes et 7% de femmes élues à la CCI.

Un mandat oui mais pourquoi ?
Etre mandataire est un acte bénévole, on reçoit énormément en terme d’enrichissement personnel, c’est aussi donner un sens à son action, c’est avoir le sens du collectif et c’est apporter sa contribution.
La prise de mandat s’adresse aussi bien aux femmes chefs d’entreprise qu’aux femmes dépendantes du groupe qui les emploie.

Les idées reçues

  • > Je peux exercer un mandat uniquement dans les domaines de la justice ou de la finance ?
    Faux, il y a 3 domaines de mandats : Economie / Emploi et Protection sociale / Formation et Découverte de l’entreprise
  • > Un mandat prend beaucoup trop de temps
    La palette de mandats est très variée en terme d’investissement, cela peut aller du temps plein à quelques journées par an.
  • > Je n’ai pas d’expérience, je ne peux pas prétendre à un mandat
    Faux, il suffit de définir un domaine d’intérêt et de se lancer avec confiance ! Vous serez de toutes manières entourées et accompagnées dans vos démarches
    Seul élément indispensable : être adhérent à l’UPE 13
  • > Je suis trop jeune
    Il n’y a pas d’âge pour un mandat, l’essentiel est d’être actif et au fait des choses.
    L’âge contribue également à apporter de la diversité
  • > Il y a des incompatibilités métier-mandat
    Vrai, certaines personnes, de par leur profession, ne peuvent prétendre à un mandat pour cause de conflit d’intérêt. C’est le cas par exemple pour les avocats avec le Conseil des Prud’hommes.

On aime
« La diversité est multiple et plus elle est, plus elle apporte à l’entreprise »
« L’engagement n’est pas un compte du genre »
« Etre en dehors du point du genre c’est s’appuyer sur le principe d’équanimité : être implacable et bienveillant. Garant d’une posture »
« Il n’y a pas de leadership de genre : le leadership s’appuie sur le rôle, le charisme et la performance. »

Ce rendez-vous aura aiguisé notre curiosité et permis à certaines de franchir le pas du mandat : affaire à suivre !

> Vous êtes intéressées par l’idée d’un mandat ?
Contactez Marie-Sophie Note pour échanger sur le sujet : note@upe13.com – 04 91 57 70 16

Tribune Women’s Awards, les lauréates sont….

La 2e édition des Tribune Women’s Awards by Méridien Mag s’est tenue mardi 17 juin, au Pullman Marseille Palm Beach.
Le Club Marseille Terrafemina était présent pour saluer l’engagement des 9 femmes récompensées pour leur investissement dans l’économie régionale.
Rappelons que Terrafemina était cette année partenaire de l’événement, Danièle Prieur Déléguée régionale, faisait d’ailleurs partie du jury le 18 avril dernier.

Autre femme d’envergure, Christine Cabau Woehrel, toute nouvelle Présidente du directoire du Grand Port Maritime de Marseille était la marraine de cette édition.

    Place aux lauréates …

  • Numérique, Charlotte GAILLARD (38 ans), fondatrice et dirigeante de la société toulonnaise Mégara, qui édite une dizaine de sites internet dans l’univers du bébé et de l’enfant dont le vaisseau amiral est berceaumagique.com.(CA de 2,9 M€, 20 personnes).
  • International, c’est Ghislaine GERBER (55 ans), P-d.g de Holistica, laboratoire de nutrition et santé basé à Eguilles (13) (CA de 3 M€, 10 personnes), qui a été primée notamment pour réaliser 75 % de son CA hors de France.
  • Industrie, s’est imposée Sophie DESHONS (42 ans), présidente de Deshons Hydraulique, une entreprise de Saint-Chamas (13), spécialisée dans la conception, fabrication et commercialisation d’équipements hydrauliques et pneumatiques principalement pour l’aéronautique et aujourd’hui référencée chez la plupart des grands constructeurs (CA de 4,9 M€ dont 30 % à l’export, 40 personnes).
  • Commerce & Services, Sandra MEYER (43 ans), P-d.g de Biotop Développement, basée à Marseille (13) a recueilli tous les suffrages. Elle est à la tête du premier laboratoire de biologie médical multisite déclaré en région.
  • Finance, Isabelle RODNEY, membre du directoire en charge du pôle Finances de la Caisse d’Épargne Côte d’Azur (06), a été élue, certes pour ses résultats mais aussi pour son engagement au sein de l’association Elle d’Azur, qui a pour vocation via le mentorat et le tutorat d’aider les femmes cadres à évoluer au sein de la banque.
  • RSE, a été primée Chantal GASS (58 ans) de la société Eco Delta basée à La Ciotat, spécialisée dans le développement et l’exploitation de sites de production d’électricité à base de sources éoliennes et solaires (CA de 6,5M€, 10 personnes).
  • -Coup de cœur, prix spécial du jury, a été décerné à Monique BENIELLI (83 ans), fondatrice et dirigeante de la société de Saint-Laurent-du Var (06) créée il y a 40 ans Diffazur, premier constructeur européen de piscines en béton armé et troisième mondial (CA de 29,75 M€, 58 salariés).
  • Manageur de l’année, c’est Christine-Anne CHEVRY (57 ans), senior manager R&D chez Airbus Eurocopter à Marignane (13), plébiscitée à la fois pour son parcours à l’international où elle a dirigé des filiales et son engagement au sein du groupe pour promouvoir toutes formes de diversité.

Et enfin, l’Entrepreneur de l’année est Adeline GRANEREAU (44 ans), directrice générale du Musée Regards à Marseille (13), ouvert à l’occasion de MP2013. Le jury a tenu à récompenser à la fois le travail de réhabilitation (3 M€) de l’ancienne station sanitaire désaffectée depuis une quarantaine d’année mais aussi tout le travail en amont de la Fondation Regards de Provence qu’elle a créée et gérée pour piloter toute l’opération sur le plan artistique, budgétaire, juridique…

Les 9 lauréates pourront désormais concourir pour la grande finale nationale qui se déroulera le 1er décembre à Paris.

Le Club Marseille Terrafemina salue ces beaux succès au féminin !

Une journée pour l’entrepreneuriat féminin dans les quartiers

Mardi 15 avril, la Villa Méditerranée accueillait un vrai événement solidaire, la journée « Femmes Solidarité Entreprises », ou comment peut-on se lancer dans l’entrepreneuriat quand on est une femme des quartiers ?

Le Club Marseille Terrafemina était au rendez-vous pour soutenir l’initiative de Marie-Françoise Colombani et Laure du Pavillon, directrices respectives des sociétés EpOke Conseil et Cœur d’Entreprise. Ces deux acolytes ont imaginé une journée d’ateliers, de conférences et d’échanges pour ces femmes souvent privées d’informations, ou pour lesquelles l’entrepreneuriat est un défi difficile à relever de part leur situation et environnement.
Pari gagné pour le duo, près de 400 femmes sont venues s’informer, échanger, trouver conseils, affûter leurs idées et écouter les témoignages d’entrepreneuses.

L’objectif est de réunir compétences et réseaux le temps d’une journée pour donner un coup de pouce à ces femmes pleines de projets. Mais aussi leur apporter un accompagnement, les orienter vers des associations qui puissent les guider dans toutes les étapes de la création de leur entreprise.

Tout au long de la journée, des ateliers en format convivial ont été proposés aux femmes, on y a parlé : formes juridiques d’entreprises, numérique pour booster son activité, élaboration de budget prévisionnel, étude de marché ou confiance en soi.
Les trois conférences ont réuni des intervenants aux profils multiples, aux parcours atypiques, des personnalités qui ont aussi bataillé pour réussir. Les  entrepreneuses en herbe sont ressorties plus motivées que jamais, des infos plein leur carnet, de nombreux contacts  en poche et surtout le sentiment d’être entourées !

Zoom sur Fatima Rhazi, Présidente de l’association « Femmes d’ici et d’ailleurs »
Arrivée du Maroc où elle était journaliste, Fatima découvre la souffrance morale des femmes immigrées en France et de leur situation. Elle décide alors de créer une association : au départ il s‘agit d’organiser des ateliers-culturels pour pallier le manque d’instruction et l’analphabétisme des femmes. Puis très vite, des actions de soutien scolaire, de couture et de cuisine se sont développées. « Chacune sait faire quelque chose, a appris sur le tas ». L’objectif « leur apprendre le français puis les accompagner vers un savoir-faire ». Ces femmes ont des compétences et peuvent les exploiter dans des métiers souvent  méconnus mais répandus dans les cultures des quartiers : décoratrice de pâtisserie, habilleuse pour les mariages, décoratrice de henné, ou encore couturière pour la confection des trousseaux. Le plus difficile reste souvent le financement des projets des femmes dit-elle, pour être libre une femme doit être financièrement indépendante.
Petit à petit, chacune prend confiance et développe sa propre entreprise, guidée par l’association. En 12 ans, « Femmes d’ici et d’ailleurs » a permis la création de 23 000 micro entreprises.

Nathalie Simon, une attitude, un tempérament

Pour démarrer le printemps sur un bon pied et avec vitalité, le Club Marseille Terrafemina a accueilli Nathalie Simon dans le décor du Malthazar, jeudi 10 avril. Retour sur une soirée de partage et de franche rigolade, en compagnie de cette ancienne championne de planche à voile, devenue animatrice TV !

Bon nombre de milieux, d’expériences nous façonnent, nous changent et nous grandissent.
Pour sa part, Nathalie Simon a été à bonne école, celle des grands sportifs, qui est aussi celle de la vie et des voyages, celle qui vous forge un caractère.

Au fil de ses mots, on comprend ce qu’elle veut nous transmettre : l’histoire d‘une attitude, d’un tempérament, d’un art de vivre.
Chacune des grandes étapes vécues a donné lieu à un changement de « tempérament », endurci certes, assoupli aussi parfois.
De son début de carrière sportive où elle se décrit comme quelqu’un de zen, sans vraiment d’esprit de compétition ou du moins de concurrence, elle finit par se transformer, s’imposer, grandir et prendre du caractère (et quel caractère) aux côtés de « fighteuses » comme elle dit, avec qui elle partageait les vagues.
L’affirmation de ce caractère se révèle soudaine et surprenante le jour où, alors en partance pour un énième championnat quelque part sur le globe, la compagnie aérienne L… égare tout son matériel… Révélation d’une nouvelle Nathalie !

Travailler sans relâche, être dans les 3 premières, seule sur sa planche, s’imposer, ces années de haut niveau lui ont façonné un état d’esprit dont elle garde aujourd’hui le meilleur.

Après cette brillante carrière de championne de planche à voile, c’est la tv qui l’appelle…
D’un « t’es mignonne, t’es blonde et tu sais parler… » lancé à l’époque par Jean-Pierre Foucault, la voici alors propulsée en 1991 chez TF1, sur le plateau de Minuit Sport… C’est le début d’un nouvel épisode de sa vie qui dure encore aujourd’hui avec « Midi en France » et « Intervilles ».
Là encore, son tempérament évolue et notamment grâce à une assistante qui rôdait sur le plateau et lui dit un jour « tu es trop sévère à la caméra tu ne souris pas ! Dès que le bouton rouge s’allume tu souris ! Même si tu es concentrée ». Depuis la sportive a compris que « sourire n’enlève rien à la crédibilité »…Un conseil que chacune a bien enregistré !

Aujourd’hui, elle trouve son équilibre dans le sport, auprès des siens, et a sa propre philosophie : « Transformer les galères et  me dire que si j’ai pris une décision, il faut que ce soit la bonne, faire en sorte que les décisions prises soient les meilleures ».

Vous l’aurez compris, cette amoureuse de la vie a son idée du bonheur et même sa devise « Le plus beau c’est ce qui va arriver … »

Sportif de haut niveau au féminin ? Nathalie Simon nous raconte…

Le Club Marseille Terrafemina ouvre le bal du printemps en accueillant la sportive la plus populaire du petit écran : Nathalie Simon !
Pour l’occasion, la verrière du Malthazar réouvre ses portes pour une soirée partage et débat, jeudi 10 avril à 18h30, au 19 rue Fortia…*

Sportif de haut niveau au féminin ? Nathalie Simon nous racontera son parcours dans cet univers…

Nathalie Simon c’est une passionnée de sport d’eau, de course à pied, de ski de randonnée, une mordue de paysages, de nature et une adepte du « partage ».
Trois années se sont écoulées entre sa découverte de la planche à voile et son titre de championne de France en 1986. A ce moment là, elle mène brillamment carrière sportive et études de sciences économiqueset obtient son DEUG.
Elle poursuit sa carrière sportive jusqu’au milieu des années 1990 et remporte de nombreux trophées et compétitions.

Elle partage désormais son temps entre Marseille, sa ville de cœur et les plateaux TV itinérants de Midi en France diffusée sur France 3 ou d’Intervilles.
Elle anime également l’émission de radio L’esprit sportive chaque samedi sur France Bleu. Depuis ses débuts à la TV en 1991, la chroniqueuse a enchainé les tournages et les programmes,plus d’une vingtaine d’émissions à son actif, dont Minuit aux Trésors du monde ou La Carte aux Trésors.

Sportive avant tout, Nathalie Simon porte aux côtés d’autres sportifs de haut niveau la candidature de son Marseille Provence Capitale Européenne du Sport en 2017…

Pour accompagner cette rencontre, Michel Portos, élu meilleur cuisinier de France au Gault et Millau 2012, nous concoctera un savoureux cocktail dinatoire dont il a le secret … !

*Une participation de 30 euros que vous pourrez régler sur place uniquement par chèque et en espèces.

La compétitivité, une affaire de diversité ?

Jeudi 30 janvier, au club Terrafemina Marseille, on parlait diversité comme atout dans l’industrie aéronautique.
Réuni pour sa « première 2014 » au Malthazar, le club avait convié deux invitées aux titres qui en disent long sur leur carrière : Christine Anne Chevry, Senior Manager Research & Development, Innovation Management et Chairman WMBA « WoMen in Business Network » at Airbus Helicopters et Annelise Lethimonnier, Directrice des affaires institutionnelles France, Airbus Helicopters. Atmosphere.

Un espace dédié au club au bout de la grande salle du Malthazar, pierre et béton ciré mêlés, un lieu tout à fait chaleureux et propice aux échanges si on en oublie la pluie battante tombant sur la verrière ce soir là ! Magie du lieu ou grand intérêt de chacune pour les invitées, un cercle s’est formé autour de Christine Anne et Annelise faisant taire la pluie.

En s’imprégnant du parcours de ces femmes, on comprend que la diversité au sein d’une entreprise est un réel atout. Même si elle n’apparait pas évidente pour tous, elle l’a clairement été pour les directeurs de Christine Anne et Annelise, qui leur ont accordé une confiance sans faille, déclencheur d’une force leur permettant d’avancer et de relever des défis pour elles-mêmes et pour leur entreprise.

Comprendre en quoi sa différence, homme/femme, junior/sénior ou diplômes, peut être un atout, c’est une des clés qui a guidé Annelise, 30 ans, qui se définit comme « faisant au quotidien l’expérience de la multi-diversité ». Elle a su évoluer dans des domaines très différents (opérationnel, institutionnel, direction) à force de convictions et de confiance.

C’est aussi le cas de Christine Anne, aujourd’hui sénior, qui s’est vue confier après une belle carrière à l’international, une mission qui n’avait rien à voir avec ses précédentes fonctions. On lui a fait confiance.
Elle nous a parlé de « Gender Diversity », un projet au sein du groupe Airbus qu’elle a mené avec succès. L’enjeu : un changement de culture au sein du groupe, un sujet passionnant dans lequel elle s’est plongée.
A ce sujet elle nous a rappelé le slogan des compétiteurs Boeing : ‘Diversité = Innovation’. Les entreprises qui n’auront pas d’équité, n’auront pas de compétitivité », conclut-elle.

Avant tout passionnées, impliquées, ces femmes nous ont livré leur perception de la diversité dans l’industrie aéronautique. Plus qu’un atout, elles en ont fait une force.

Des échanges sur fond de cocktail étoilé
L’écoute attentive des invitées a laissé place aux interactions, qui ont été nombreuses et riches. Les impressions dans et hors secteur de l’industrie se sont confrontées ou accordées pour un débat réussi.
Outre les échanges et le partage de cette soirée, on se souviendra du cocktail gourmet concocté par le chef étoilé 2** du Malthazar, Michel Portos ! Gnocchis aux cèpes, accras de morue revisités, crevettes tempura sans oublier le mini baba au rhum en ont ravi plus d’une !

Percutante et stimulante Anne Lauvergeon

Anne Lauvergeon était, jeudi 7 novembre, l’invitée du Club Terrafemina Marseille : rencontre avec une femme surprenante.

« Je suis une bâtisseuse, je me sens une femme d’entreprise, je ressens une liberté que je n’ai jamais eue, j’aime chasser en meute et j’aime les aventures collectives ».

Partageant un peu de son parcours de femme avec un auditoire passionné, Anne Lauvergeon nous a confié ses débuts où, comme tant d’autres femmes, elle fut confrontée aux remarques désobligeantes et sexistes de ses supérieurs. Véritable électron libre, elle finit par s’imposer dans cet univers grâce à sa détermination, sa force de caractère et son professionnalisme. « Les femmes doivent sans cesse prouver et quand on prouve on vous remarque au milieu des costumes cravates ».

Avec des propos directs et pleins d’humour, Anne Lauvergeon nous a livré une analyse objective et juste de l’univers de l’entreprise et du comportement de chacun : « avant de prendre une décision, les hommes font la cartographie des rapports de forces, ils sont stratégiques et étudient, alors que les femmes jouent moins le jeu politique, elles agissent, sont directes et réactives du fait de leur double vie où le temps est compté ».

Parallèle au Club Terrafemina Marseille, Anne Lauvergeon s’est intéressée aux réseaux et à la variable « temps » ; « les femmes réseautent peu par manque de temps, nous ne sommes pas bonnes pour faire du réseau et ça ne nous avantage pas ». Selon elle, il est important de développer cette dynamique de réseau au féminin et de s’intéresser à la notion de solidarité entre les femmes, qui reste pour elle « une théorie ».

« L’innovation est une fatalité »

L’ex-présidente d’Areva, aujourd’hui à la tête de la Commission Innovation 2030, a remis le 11 octobre dernier un rapport complet au Président de la République présentant sept ambitions « à ne pas rater » pour la France en 2030.

Cette passionnée d’innovation a clairement analysé la situation de la France, les opportunités et l’héritage culturel qui la freine. « Dans un contexte actuel international où tout s’accélère, l’urbanisation grandissante, le numérique, la population vieillissante et avec des sujets comme l’eau ou la nourriture qui se complexifient, il est nécessaire de faire des choix en terme d’innovation ». Avec « une éducation politique et culturelle à mille lieux de l’innovation et un rapport à l’échec fort », la France doit se réinventer et créer un environnement propice à l’innovation si elle ne veut pas rater les changements ; « soit l’innovation vous est imposée, soit vous êtes le foyer de l’innovation », « la France a tous les atouts pour être devant », ajoute-t-elle.

L’innovation ne se limite pas au technologique, il existe d’autres types d’innovation comme l’innovation de moyen, d’organisation ou de process. Stockage de l’énergie, valorisation des richesses marines, recyclage, protéines et chimie végétales, médecine individualisée, silver économie et valorisation des données massives : toutes ces variables ont été définies comme prioritaires par la Commission Innovation 2030. Innover oui, mais avec quels financements ? Pour Anne Lauvergeon la réponse est claire, il s’agit d’un travail collectif, « il faut chasser en meute, s’appuyer sur toutes les institutions existantes, utiliser tous les relais », elle ajoute « il faut une interaction entre les entreprises et les institutions, relayer les informations, je compte sur vous ! ».

Le temps d’une rencontre, Anne Lauvergeon aura transmis son enthousiasme aux quelques 130 participants venus écouter attentivement « la prêtresse de l’innovation ».

 

Anne Lauvergeon, l’invitée très attendue du Club Terrafemina !

Pour son premier événement depuis son lancement en juin dernier, le Club Terrafemina Marseille accueillera une invitée de renom, au parcours brillant : Anne Lauvergeon.

C’est autour d’un « débat-partage » au coeur de l’actu – « Femmes de l’Industrie : quelles innovations pour créer emplois et richesses demain ? » – que le Club réunira ses membres au siège de la Société Marseillaise de Crédit, partenaire officiel, jeudi 7 novembre à 18h00.

Avec un parcours professionnel remarquable, Anne Lauvergeon fait partie du cercle des femmes dirigeantes dont les orientations et décisions prises au cours de sa carrière ont très largement contribué à façonner notre modèle industriel, depuis plus de 20 ans.

Son expertise et son savoir s’arrachent au plus haut niveau ; en avril dernier, Anne Lauvergeon s’est vue confier la Présidence de la Commission Innovation 2030, par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. A ce titre, elle a remis un rapport complet au Président de la République, le 11 octobre dernier.

Coup d’oeil sur « la femme qui résiste »
Ingénieur en Chef des Mines, normalienne, agrégée de sciences physiques, Anne Lauvergeon débute sa carrière dans la sidérurgie. Dès 1990, elle est nommée chargée de mission pour l’économie internationale et le commerce extérieur à la Présidence de la République, auprès de François Mitterrand. Cette année là, elle intègre le fameux classement du Time des 100 personnes les plus influentes dans le monde.

Après plusieurs années au service de la Présidence de la République, ainsi qu’au sein d’Alcatel et Lazard Frères & Cie, elle devient Président-Directeur Général du groupe Areva NC et Présidente du Directoire du groupe Areva. C’est à elle que l’on doit en juillet 2001, le passage de la Cogema à la nouvelle entité que l’on connait sous le nom d’Areva. Anne Lauvergeon est également Présidente d’ALP S.A, Partenaire d’Efficiency Capital fonds et Présidente du Conseil de Surveillance du quotidien Libération depuis octobre 2011.

 

> Pour participer au débat, inscrivez-vous, rejoignez le Club Altafemina Marseille

Le Club Terrafemina Marseille fait son show !

Pour fêter son lancement, le Club Terrafemina Marseille organise une exposition photos « La Marseillaise, les Marseillaises », réalisée par le photographe Philippe Echaroux.  A découvrir du 25 au 30 juin prochains, au Pavillon M.
A vos agendas, le Club Terrafemina Marseille sera officiellement lancé lors du vernissage de l’exposition, mercredi 26 juin, à 18h00, au Pavillon M.

Le Club Terrafemina Marseille est en marche !
Emmené par Danièle Prieur, Avocat, Délégué régionale Terrafemina Marseille, le club de la cité phocéenne réunit déjà 90 membres.
Depuis quelques mois, le Club prépare son lancement et c’est tout naturellement que l’idée est venue d’organiser un évènement culturel, en lien avec Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture.  Ce choix traduit la volonté du Club d’être un acteur  et de favoriser par ses actions, le développement économique, social et culturel local.

C’est ainsi qu’est née l’exposition photos « La Marseillaise, les Marseillaises »,  réalisée par le talentueux photographe Philippe Echaroux, séduit par le projet.  L’artiste nous livre une série de 18 portraits de femmes, en couleurs et/ou noir & blanc, de 1,50m x 1,50m.  Pour découvrir ces marseillaises au delà d’un portrait, un petit film les présentant « en conversation » sera projeté.

A travers cette exposition, le Club Terrafemina Marseille a souhaité mettre en avant les femmes qui représentent Marseille dans sa modernité, dans sa diversité et adresser un message positif sur l’intégration réussie.

Toutes les lectrices marseillaises sont conviées à la soirée de lancement du Club. Conjoints ou fiancés, amis ou frères sont également les bienvenus !

Devenez membres du Club Marseille et inscrivez-vous en ligne, en quelques minutes. Vous recevrez ainsi toutes les actualités liées à votre ville et les rendez-vous du club à ne pas manquer.

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  • > Découvrez le photographe Philippe  Echaroux : www.pays-imaginaire.fr
  • > Exposition « La Marseillaise, les Marseillaises », Salle Mistral du Pavillon M – Place Bargemon, Marseille 1er

Conférence de presse :

Exposition de Philippe Echaroux :

Dans les yeux de Designers Mode au féminin BIRD SONG

Prêt-à-porter et accessoires pour elles

Bird Song… ce nom résonne comme un air de douce liberté, une mélodie poétique née de l’imaginaire éclectique de My-Linh Mary.

Tout commence autour d’une ancienne broderie chinée, à la forme originale, qui inspire une blouse, une robe ou un accessoire. La créatrice y voit tout un univers, des matières, des coloris et même la future déambulation du vêtement porté…
Les fameuses broderies sont pensées en version moderne, l’idée est de cultiver un savoir-faire qui se perd et de l’imaginer sur des pièces modernes.

Les collections Bird Song sont empreintes de traditions et cultures d’ailleurs, aux accents folk-vintage-ethnique et bohème. Les pièces ne ressemblent à aucune autre de la même veine.  En version unique ou limitée, elles sont travaillées et nous emmènent tout droit dans le dressing d’une squaw moderne ou d’une gypsy chic.

La créatrice travaille ses matières fétiches : la soie, le coton et le crochet coton. Les teintes sont naturelles : cassis, écru, blanc, beige ou corail.
Les sacs sont de toile et cuir bronze, les bijoux sont brodés main, ruban et sequin pour certains, fil velours et franges pour d’autres.

My-Linh a les yeux grands ouverts sur le monde et aime à l’imaginer comme un grand atelier. Elle vit d’ailleurs une relation particulière avec l’Inde où elle confie la fabrication de ses pièces à l’atelier d’Amit Gupta, dans le respect d’une éthique.
La femme Bird Song est naturelle, féminine, spontanée, inspirée et libre.

Le nom de la marque « Bird Song » est né dans les rues de Tokyo, une évidence pour sa créatrice. Mordue de couture et mode, My Linh débute en se formant au métier de couturière,   elle a parfait son expérience de la mode en passant par divers postes avant d’intégrer son premier bureau de style à Paris.

Après 15 ans de stylisme dans les grandes maisons Antik Batik, Corinne Sarrut, Claudie Pierlot ou Sinéquanone, la créatrice quitte Paris pour Marseille et imagine l’univers Bird Song avec sa toute première collection printemps-été 2011. Cette jeune marque est l’une des lauréats Maison de la Création.

www.birdsong.fr