Hommage à nos champions disparus

La tristesse est grande après l’annonce de la disparition de la marseillaise Florence Arthaud, de la prodige des bassins Camille Muffat 25 ans, du boxeur Alexis Vastine 28 ans et des membres de l’équipe de tournage de l’émission Dropped.

Altafemina avait eu le plaisir de recevoir Florence Arthaud l’année dernière, cette grande navigatrice avait marqué les esprits en s’imposant dans le monde de la voile, devenu aussi un sport de femmes depuis sa victoire de la Route du Rhum en 1990.
Elle s’est toujours battue pour faire évoluer les mentalités dans son sport et avait réussi à ouvrir aux femmes ce milieu réputé masculin et rude.

Une grande dame, courageuse et attachante, un personnage aussi, une femme passionnée et avide de liberté…

Toutes nos pensées à ces champions

 

La Fabrique Opéra Marseille, la conquête lyrique !

Les 17, 18 et 19 avril prochains, La Fabrique Opéra Marseille investit le Dôme pour une conquête lyrique : le temps de 3 soirées, La Flûte Enchantée se jouera en les murs, dans un concept tout à fait novateur qui réunit jeunes lycéens, étudiants, musiciens professionnels, choristes et chef d’orchestre.

En avril, le Dôme de Marseille devient Opéra, la musique classique investit ce lieu populaire pour une découverte du plus grand nombre : l’opéra redevient accessible et populaire.
C’est le pari lancé par La Fabrique Opéra Marseille qui a pour objectif de démocratiser l’art lyrique et d’en faciliter l’accès notamment au nouveau public.

Dès la conception du projet les jeunes lycéens, apprentis, étudiants, issus de lycées techniques et professionnels de Marseille sont intégrés à l’équipe artistique. Investis dans un projet dont ils sont réellement acteurs, les jeunes amènent leurs compétences, leur créativité, leur dynamique, leur diversité.
Ils en deviennent les meilleurs ambassadeurs.
La culture devient alors un lien entre des personnes venant d’horizons culturels et sociaux différents.

La Fabrique Opéra Marseille a choisi l’œuvre magique de La Flûte Enchantée pour sa première édition. Mystérieuse et universelle, La Flûte Enchantée est l’un des opéras les plus connus au monde.
Spectacle à succès, le chef d’œuvre absolu de Mozart fascine encore aujourd’hui par la richesse de ses textes, la profondeur du livret, et la beauté des envolées lyriques, comme le célébrissime air de la reine de la nuit.

Une narration en français, dite par Marianne Sergent, permettra au public néophyte de mieux comprendre l’histoire.
En avril, La Fabrique Opéra donne une approche innovante de la production lyrique pour notre plus grand plaisir !
Un spectacle à découvrir ou redécouvrir.

Direction musicale : Jacques Chalmeau
 / Mise en scène : Richard Martin / Orchestre de la Philharmonie Provence Méditerranée / 
Choeur de La Fabrique Opéra Marseille / En coproduction avec l’Opéra de Marseille

Rencontre avec Sylvie Goulard : le débat est ouvert !

A l’appel de Sylvie Goulard, Députée européenne, Altafemina, réseau féminin d’Aix-Marseille-Provence, a répondu présent à un déjeuner de travail autour du thème « Femmes et libertés individuelles », aux côtés de Soumia Malinbaum, présidente d’honneur l’Association Française des Managers de la Diversité (AFMD), vendredi 30 janvier dernier.

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Nathalie Mortier-Drimaracci : l’énergie !

Nous avons rencontré Nathalie Mortier-Drimaracci, copropriétaire du resto/plage du Bestouan, à Cassis. Dynamique et plein sourire, son hyper-énergie nous contamine, elle est de ces femmes qui mènent affaires, famille et quotidien d’une main de maître… Découvrons la !

L’avant plage

Côté professionnel, Nathalie démarre en communication, avec un diplôme obtenu en BTS Actions publicitaires.

Puis, deux enfants arrivent dans sa vie, départ pour Paris durant quelques années pour suivre son mari en poste, une étape dans la vie de Nathalie pendant laquelle elle souhaite se consacrer à sa famille, ses enfants. C’était un choix et un désir.

Après un déménagement à Lyon, la petite famille retrouve très vite le chemin de Marseille.

Une nouvelle étape dans sa vie…

Le désir de créer une entreprise, sa propre entreprise n’est pas un projet de longue date, mais plutôt une belle opportunité, qui plus est familiale, que Nathalie saisit sans crainte.

La Plage

L’aventure de la plage du Bestouan démarre alors, aux manettes Nathalie et son frère poissonnier à Cassis. Le concept qu’ils imaginent : un restaurant proposant essentiellement du poisson frais, des matelas pour bronzer, le tout sur une plage paradisiaque en plein Cassis.

Le projet est lancé mais pour s’y sentir totalement à l’aise, Nathalie décide de retourner sur les bancs de l’école pour suivre une formation de cuisine : un CAP à l’école hôtelière de Bonneveine.

Une année d‘étude difficile pour Nathalie qui doit totalement réorganiser son quotidien et celui de sa famille, entre les cours, les cas pratiques, les fiches cuisine, les examens mais aussi les stages. Tout cela nécessite évidemment la mise en place d’une stratégie rudement menée, un dispositif d’organisation parfaitement conçu et fonctionnant à merveille ! Malgré tout, elle raconte la difficulté du retour à l’école, de tout mener de front pendant une année, de gérer la pression de la formation, la concurrence entre les élèves : « En cuisine il faut savoir s’imposer, s’affirmer et pourtant c’est un métier généreux pour offrir aux gens de bons moments » dit-elle.

Persévérante, battante, hyper dynamique voire hyper active, Nathalie était déjà une vraie chef d’entreprise à la maison avant même de lancer le projet de la plage du Bestouan.

Lorsqu’on lui parle de cuisine, Nathalie avoue que ça n’a jamais été une vocation, mais qu’elle a toujours vécu entourée de deux femmes, sa mère et sa grand-mère, pour qui la cuisine est une tradition familiale : le plaisir de réunir les siens autour de grandes tablées et de bons petits plats.

De son côté, Nathalie s’est jetée à l’eau au travers d’une formation : n’ayant pas de culture culinaire approfondie et de maitrise de la technique à son arrivée, elle a travaillé dur et a redoublé d’efforts pour atteindre le niveau requis.

En suivant cette formation Nathalie avait un objectif précis : être capable de juger avec légitimité les plats du restaurant, pouvoir remplacer au pied levé son chef et avoir une bonne maitrise du métier.

Objectif atteint avec brio pour le chef Nathalie !

Durant la saison, le rythme de la plage est très prenant, 7j/7j, ce qui l’oblige à poser ses valises à Cassis pour faciliter le quotidien. La plage du Bestouan existe « physiquement » 5 mois par an, chaque année la structure est remontée puis démontée, c’est un travail de longue haleine qui n’est jamais acquis.

Tous les ans, l’équipe repart à zéro et une préparation/gestion occupe Nathalie et son frère tout au long de l’année : l’administratif, la remise en état, le renouvèlement du matériel, les embauches et autres tâches dont il faut s’occuper.

Lorsqu’on l’interroge sur son rythme effréné, elle répond : « Je suis quelqu’un de rationnel, je sais qu’il faut travailler, je mets ma vie entre parenthèse 5 mois par an pour cela. Mon mari, ma famille et mes amis m’ont toujours encouragée dans cette aventure ».

Ses loisirs, ses projets

Son rendez-vous avec Altafemina, Nathalie y tient : « cela me permet de rencontrer des femmes d’horizons différents, j’apprécie de me retrouver entre femmes ».

Dans ses projets, Nathalie aimerait parfaire son l’anglais l’année prochaine et plus particulièrement apprendre le vocabulaire culinaire dans la continuité de sa formation.

Puis à plus long terme, elle confie son désir d’écrire…

 

Nous la remercions pour ses confidences, sa bonne humeur et son énergie !

Retrouvez Nathalie au club Altafemina ou rendez-lui une petite visite dans son antre de Cassis dès le mois de mai…

> Le Bestouan : www.bestouan.com / bestouan@bestouan.com / 04 42 04 23 39

« Femmes et libertés individuelles », rencontre autour de Sylvie Goulard, Députée européenne

A l’appel de Sylvie Goulard, Députée européenne, Altafemina, réseau féminin d’Aix-Marseille-Provence, participera à un déjeuner de travail autour du thème « Femmes et libertés individuelles », aux côtés de l’Association Française des Managers de la Diversité, vendredi 30 janvier, au Restaurant Urban Kitchen, 23 avenue de Corinthe Marseille 6e.

 

Les récents attentats et les rassemblements citoyens partout en France mais aussi en Europe, remettent au centre du débat la question de la liberté individuelle et des valeurs communes en Europe.

Dans ce contexte marqué par l’émotion des citoyens, comment réconcilier des valeurs communes et une société faite de diversités ? Quelle est la place du fait religieux face aux libertés individuelles ? Enfin comment appréhender l’égalité hommes/femmes et la place de la femme à travers ces valeurs communes ?

 

Sylvie Goulard, députée européenne, en présence de Danièle Prieur, Présidente d’Altafemina, Soumia Malinbaum, Présidente d’honneur de l’AFMD, engagent le débat lors d’une rencontre informelle avec les réseaux de l’Association Française des Managers de la diversité et d’Altafemina.

 

Cet événement est ouvert à toutes les femmes du réseau Altafemina

> Inscription obligatoire : contact@altafemina.com

Jacques Attali nous réinvente au club Altafemina

Après Anne Lauvergeon en 2013, Altafemina a eu le plaisir de recevoir Jacques Attali, l’invité d’automne 2014, qui a investi le Grand Hall de la Société Marseillaise de Crédit, pour un débat passionnant sur sa vision de la société.

Pour mémo, Jacques Attali est Président de PlaNet Finances et ancien conseiller de François Mitterrand. En 2008, à la demande de Nicolas Sarkozy, il remet un rapport sur la libération de la croissance : la Commission Attali.

Ce lundi 8 décembre, à 8h30, le débat s’ouvre, autour de lui deux femmes menant l’interview avec brio : Danièle Prieur, Présidente d’Altafemina et Elsa Charbit, rédactrice en chef de radio JM.
L’une s’attaque aux questions de société et d’économie, l’autre décortique « Devenir soi », le dernier ouvrage de Jacques Attali, une méditation, une reprise de soi. Il y a dans ce Grand Hall une écoute religieuse, 220 participants, venus écouter la « parole attalienne ».
Il faut dire qu’avec Jacques Attali, la parole est directe, ambitieuse, passionnante et nouvelle.

L’homme revient sur le modèle actuel de notre société et notamment le besoin urgent de prise en compte des générations futures. « Le futur est une problématique centrale, il faut tenir compte de la voix de ceux qui n’en ont pas encore », dit-il. C’est pourquoi, la vision long terme est capitale dans notre démocratie.

Selon lui, la France a des points forts tels que la démographie, le potentiel climatique et les infrastructures. Mais certains points affaiblissent le pays comme l’absence de mobilité sociale et la qualité de l’enseignement maternel et primaire, qui entraine la « destruction de la France ».

A la question de l’entrepreneuriat au féminin, il répond que c’est « une clé de l’économie positive. Il y a 130 millions de femmes entrepreneurs en France, les femmes sont chefs d’entreprise par nature car la première entreprise est celle de la famille. Cependant, elles rencontrent des obstacles sur le chemin de l’entrepreneuriat. Les femmes sont empêchées, imposées… elles ont plus de mal à se réaliser ».

Sur la question du chômage, selon lui, « l’économie positive » peut contribuer à le résorber. La solution réside dans la formation permanente de tous.

En prêcheur, il martèle que l’issue du chômage est de se créer soi-même son emploi en ayant une vision à long terme. Cependant, il reconnait qu’il y a un manque de soutien de la France pour les projets personnels.
« Il faut s’arracher du quotidien pour avoir une vi sion plus longue ».

Un principe qu’il présente largement dans son dernier ouvrage « Devenir soi », publié aux éditions Fayard.
C’est un ouvrage très différent de ce que son auteur a pu écrire jusqu’à présent, un ouvrage de reprise du pouvoir sur sa propre vie.

« La politique ayant de moins en moins de poids, c’ est le moment de ne pas se contenter des miettes », affirme t-il.

« Chacun peut chercher ce en quoi il est unique et faire ce qu’il veut faire. Selon lui, le confort ne conduit pas à la liberté, le conformisme naturel n’aide pas à réfléchir, alors que la difficulté et l’échec conduisent à la réflexion ».

Dans « Devenir soi », Jacques Attali présente un cheminement d’étapes à suivre pour se trouver :

  • Prendre conscience de son aliénation, de ses contraintes
  • Se respecter : « c’est déjà projeter le respect d es autres »
  • Ne rien attendre des autres, l’échec et la réussi te dépendent de soi
  • Prendre conscience de son unicité
  • Se trouver et apprendre à se chercher en soi

Dans son ouvrage, se trouver apparait comme un chemin de solitude.
« L’épanouissement passe par la solitude et conduit naturellement à l’altruisme : on rencontre les autres dans la réussite de soi. Il y a donc dans l’égoïsme la découverte de sa forme la plus intelligente : l’altruisme ! »

Le débat fut riche, rythmé et nombreux en sont ressortis « boostés » et « motivés ».

« La bonne vie est une vie ou l’on se cherche sans cesse, où l’on se trouve mille fois successivement ou simultanément ».