Lancement du CARREFOUR DES MANDATS PACA !

Invitation carrefour des mandats paca

Le collectif de réseaux féminins en PACA :
Altafemina, Femmes Cheffes d’Entreprises,
Femmes 3000, Provence Pionnières et PWN
 
vous convie
au lancement du
CARREFOUR DES MANDATS PACA

/ Mercredi 29 juin 2016,
à 18h00,
à la Société Marseillaise de Crédit,
75 rue Paradis, Marseille 6e /

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Point de départ d’une dynamique territoriale, le CARREFOUR DES MANDATS PACA, 1er Carrefour des Mandats en Région, a pour objectif de soutenir la représentativité des femmes dans les organes de gouvernance.

En présence de :
Viviane de Beaufort, Professeure chercheur, fondatrice des Women Essec programmes 
Sophie Betemps, Déléguée Court Terme Bpi-France
Jean-Jacques Cambounet, Directeur régional Banque de France
Dominique Druon, Présidente Fondatrice d’Aliath
Thibault Lanxade, Vice-Président du Medef
Jean-Luc Monteil, Président du Medef PACA
Violaine Richard, Directrice Générale Adjointe d’Euroméditerranée

 

cdmcquoi

La présence des femmes dans les Organes de gouvernance n’est pas seulement un enjeu de société mais un enjeu économique pour les entreprises dont la performance dépend aussi de la diversité des talents au sein des Conseils.
« Le plafond de verre est une réalité et il y a 1 001 raisons d’écarter une candidature femme, quelles que soient ses compétences quand elle n’est ni connue, ni sous les radars. Aujourd’hui les propositions de quotas sont de nature à briser le tabou qui règne en France.»
Guillaume Pepy, président SNCF (interview extraite de la plaquette Board Women Partners)

Le Carrefour des mandats répond à la problématique de représentativité des femmes en œuvrant pour l’émergence d’un vivier de femmes de talents dans tous les secteurs, afin qu’aucune entreprise ou association ne puisse soutenir l’absence de compétences féminines dans son secteur.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre de la Loi Zimmermann, relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des Conseils d’Administration et de Surveillance des établissements des secteurs privés. Tous les secteurs sont concernés : économique, médiatique, culturel, santé, recherche scientifique et éducation.

Le Carrefour des Mandats permettra de se projeter en 2017, date à laquelle la Loi Zimmermann aura son plein effet.

 

L'action du Collectif du Carrefour des Mandats PACA

Acteurs du Carrefour des Mandats, le collectif des réseaux féminins en PACA s’engage à faciliter une mise en relation entre entreprises et candidates fondée sur des critères professionnels de diplômes et d’expérience.
Sur la base d’une sélection réalisée sous la responsabilité des réseaux référents, des candidates seront présentées à des entreprises et/ou institutions concernées (ou pas) par la Loi.

Cet événement sera l’occasion d’initier une dynamique en faveur de la représentativité des femmes sur le territoire, d’identifier et valoriser le grand nombre de femmes candidates et engagées dans cette démarche, et de sensibiliser plus largement les acteurs qui pourront mieux cerner leurs besoins en gouvernance et réfléchir sur le profil d’administrateur/trice adéquat pour compléter leurs équipes.

Sur la base d’une sélection réalisée sous la responsabilité des réseaux référents, des candidates sont identifiées et valorisées via un « Annuaire pilote », qui sera remis aux entreprises, aux institutions concernées (ou pas) par la Loi et à nos Partenaires/influenceurs.

 

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Le Carrefour des Mandats PACA est organisé avec le soutien de :

partenaires

 

Cet événement est ouvert à tous, sur inscription

Le lancement qui aura lieu à la Société Marseillaise de Crédit sera suivi d’un After sur le Rooftop des Terrasses du Port (Tarif 25€)

 

Inscriptions / www.weezevent.com/carrefour-des-mandats-paca
Téléchargez l’Invitation Carrefour des Mandats PACA
Informations / contact@altafemina.com
Facebook / Lancement du Carrefour des Mandats PACA

 

 

 

Rencontre avec Alain Juppé, « réinventer le rêve européen »

Mercredi 28 octobre, Altafemina recevait Alain Juppé, l’invité d’automne 2015, à l’Intercontinental Marseille.

Après Anne Lauvergeon en 2013, Jacques Attali en 2014, le réseau a souhaité convier une personnalité politique au cœur de l’actualité : Alain Juppé y a répondu, une occasion pour lui de glaner des remarques et sonder son auditoire marseillais. Lire la suite

Altafemina vs Valérie Toranian

Vendredi 9 octobre, nous étions réunis au Jardin Montgrand en compagnie de Valérie Toranian.

Retour en images sur notre belle soirée : présentation et séance de dédicaces de L’étrangère, son premier roman. Un moment plein d’émotion.
Merci à toutes et à tous d’être venus partager cette histoire universelle qui fait écho à chacun…
Et merci à la Librairie d’Eygalières et au Jardin Montgrand

A très bientôt pour un nouvel événement !

Julia Mouzon, pour une révolution des codes de la politique

Le 20 mai dernier, Altafemina se réunissait au très chic Intercontinental hôtel Dieu, en compagnie de Julia Mouzon, fondatrice de Femmes & Pouvoir.
Cette polytechnicienne a débuté sa carrière au Ministère de l’Economie et des Finances, en travaillant au service des politiques publiques auprès d’Eric Woerth et de Christine Lagarde.

Julia Mouzon revient avec nous sur le système politique français, la place occupée par les femmes et l’objectif de Femmes & Pouvoir. Lire la suite

Jacques Attali nous réinvente au club Altafemina

Après Anne Lauvergeon en 2013, Altafemina a eu le plaisir de recevoir Jacques Attali, l’invité d’automne 2014, qui a investi le Grand Hall de la Société Marseillaise de Crédit, pour un débat passionnant sur sa vision de la société.

Pour mémo, Jacques Attali est Président de PlaNet Finances et ancien conseiller de François Mitterrand. En 2008, à la demande de Nicolas Sarkozy, il remet un rapport sur la libération de la croissance : la Commission Attali.

Ce lundi 8 décembre, à 8h30, le débat s’ouvre, autour de lui deux femmes menant l’interview avec brio : Danièle Prieur, Présidente d’Altafemina et Elsa Charbit, rédactrice en chef de radio JM.
L’une s’attaque aux questions de société et d’économie, l’autre décortique « Devenir soi », le dernier ouvrage de Jacques Attali, une méditation, une reprise de soi. Il y a dans ce Grand Hall une écoute religieuse, 220 participants, venus écouter la « parole attalienne ».
Il faut dire qu’avec Jacques Attali, la parole est directe, ambitieuse, passionnante et nouvelle.

L’homme revient sur le modèle actuel de notre société et notamment le besoin urgent de prise en compte des générations futures. « Le futur est une problématique centrale, il faut tenir compte de la voix de ceux qui n’en ont pas encore », dit-il. C’est pourquoi, la vision long terme est capitale dans notre démocratie.

Selon lui, la France a des points forts tels que la démographie, le potentiel climatique et les infrastructures. Mais certains points affaiblissent le pays comme l’absence de mobilité sociale et la qualité de l’enseignement maternel et primaire, qui entraine la « destruction de la France ».

A la question de l’entrepreneuriat au féminin, il répond que c’est « une clé de l’économie positive. Il y a 130 millions de femmes entrepreneurs en France, les femmes sont chefs d’entreprise par nature car la première entreprise est celle de la famille. Cependant, elles rencontrent des obstacles sur le chemin de l’entrepreneuriat. Les femmes sont empêchées, imposées… elles ont plus de mal à se réaliser ».

Sur la question du chômage, selon lui, « l’économie positive » peut contribuer à le résorber. La solution réside dans la formation permanente de tous.

En prêcheur, il martèle que l’issue du chômage est de se créer soi-même son emploi en ayant une vision à long terme. Cependant, il reconnait qu’il y a un manque de soutien de la France pour les projets personnels.
« Il faut s’arracher du quotidien pour avoir une vi sion plus longue ».

Un principe qu’il présente largement dans son dernier ouvrage « Devenir soi », publié aux éditions Fayard.
C’est un ouvrage très différent de ce que son auteur a pu écrire jusqu’à présent, un ouvrage de reprise du pouvoir sur sa propre vie.

« La politique ayant de moins en moins de poids, c’ est le moment de ne pas se contenter des miettes », affirme t-il.

« Chacun peut chercher ce en quoi il est unique et faire ce qu’il veut faire. Selon lui, le confort ne conduit pas à la liberté, le conformisme naturel n’aide pas à réfléchir, alors que la difficulté et l’échec conduisent à la réflexion ».

Dans « Devenir soi », Jacques Attali présente un cheminement d’étapes à suivre pour se trouver :

  • Prendre conscience de son aliénation, de ses contraintes
  • Se respecter : « c’est déjà projeter le respect d es autres »
  • Ne rien attendre des autres, l’échec et la réussi te dépendent de soi
  • Prendre conscience de son unicité
  • Se trouver et apprendre à se chercher en soi

Dans son ouvrage, se trouver apparait comme un chemin de solitude.
« L’épanouissement passe par la solitude et conduit naturellement à l’altruisme : on rencontre les autres dans la réussite de soi. Il y a donc dans l’égoïsme la découverte de sa forme la plus intelligente : l’altruisme ! »

Le débat fut riche, rythmé et nombreux en sont ressortis « boostés » et « motivés ».

« La bonne vie est une vie ou l’on se cherche sans cesse, où l’on se trouve mille fois successivement ou simultanément ».

 

 

Une journée pour l’entrepreneuriat féminin dans les quartiers

Mardi 15 avril, la Villa Méditerranée accueillait un vrai événement solidaire, la journée « Femmes Solidarité Entreprises », ou comment peut-on se lancer dans l’entrepreneuriat quand on est une femme des quartiers ?

Le Club Marseille Terrafemina était au rendez-vous pour soutenir l’initiative de Marie-Françoise Colombani et Laure du Pavillon, directrices respectives des sociétés EpOke Conseil et Cœur d’Entreprise. Ces deux acolytes ont imaginé une journée d’ateliers, de conférences et d’échanges pour ces femmes souvent privées d’informations, ou pour lesquelles l’entrepreneuriat est un défi difficile à relever de part leur situation et environnement.
Pari gagné pour le duo, près de 400 femmes sont venues s’informer, échanger, trouver conseils, affûter leurs idées et écouter les témoignages d’entrepreneuses.

L’objectif est de réunir compétences et réseaux le temps d’une journée pour donner un coup de pouce à ces femmes pleines de projets. Mais aussi leur apporter un accompagnement, les orienter vers des associations qui puissent les guider dans toutes les étapes de la création de leur entreprise.

Tout au long de la journée, des ateliers en format convivial ont été proposés aux femmes, on y a parlé : formes juridiques d’entreprises, numérique pour booster son activité, élaboration de budget prévisionnel, étude de marché ou confiance en soi.
Les trois conférences ont réuni des intervenants aux profils multiples, aux parcours atypiques, des personnalités qui ont aussi bataillé pour réussir. Les  entrepreneuses en herbe sont ressorties plus motivées que jamais, des infos plein leur carnet, de nombreux contacts  en poche et surtout le sentiment d’être entourées !

Zoom sur Fatima Rhazi, Présidente de l’association « Femmes d’ici et d’ailleurs »
Arrivée du Maroc où elle était journaliste, Fatima découvre la souffrance morale des femmes immigrées en France et de leur situation. Elle décide alors de créer une association : au départ il s‘agit d’organiser des ateliers-culturels pour pallier le manque d’instruction et l’analphabétisme des femmes. Puis très vite, des actions de soutien scolaire, de couture et de cuisine se sont développées. « Chacune sait faire quelque chose, a appris sur le tas ». L’objectif « leur apprendre le français puis les accompagner vers un savoir-faire ». Ces femmes ont des compétences et peuvent les exploiter dans des métiers souvent  méconnus mais répandus dans les cultures des quartiers : décoratrice de pâtisserie, habilleuse pour les mariages, décoratrice de henné, ou encore couturière pour la confection des trousseaux. Le plus difficile reste souvent le financement des projets des femmes dit-elle, pour être libre une femme doit être financièrement indépendante.
Petit à petit, chacune prend confiance et développe sa propre entreprise, guidée par l’association. En 12 ans, « Femmes d’ici et d’ailleurs » a permis la création de 23 000 micro entreprises.