Percutante et stimulante Anne Lauvergeon

Anne Lauvergeon était, jeudi 7 novembre, l’invitée du Club Terrafemina Marseille : rencontre avec une femme surprenante.

« Je suis une bâtisseuse, je me sens une femme d’entreprise, je ressens une liberté que je n’ai jamais eue, j’aime chasser en meute et j’aime les aventures collectives ».

Partageant un peu de son parcours de femme avec un auditoire passionné, Anne Lauvergeon nous a confié ses débuts où, comme tant d’autres femmes, elle fut confrontée aux remarques désobligeantes et sexistes de ses supérieurs. Véritable électron libre, elle finit par s’imposer dans cet univers grâce à sa détermination, sa force de caractère et son professionnalisme. « Les femmes doivent sans cesse prouver et quand on prouve on vous remarque au milieu des costumes cravates ».

Avec des propos directs et pleins d’humour, Anne Lauvergeon nous a livré une analyse objective et juste de l’univers de l’entreprise et du comportement de chacun : « avant de prendre une décision, les hommes font la cartographie des rapports de forces, ils sont stratégiques et étudient, alors que les femmes jouent moins le jeu politique, elles agissent, sont directes et réactives du fait de leur double vie où le temps est compté ».

Parallèle au Club Terrafemina Marseille, Anne Lauvergeon s’est intéressée aux réseaux et à la variable « temps » ; « les femmes réseautent peu par manque de temps, nous ne sommes pas bonnes pour faire du réseau et ça ne nous avantage pas ». Selon elle, il est important de développer cette dynamique de réseau au féminin et de s’intéresser à la notion de solidarité entre les femmes, qui reste pour elle « une théorie ».

« L’innovation est une fatalité »

L’ex-présidente d’Areva, aujourd’hui à la tête de la Commission Innovation 2030, a remis le 11 octobre dernier un rapport complet au Président de la République présentant sept ambitions « à ne pas rater » pour la France en 2030.

Cette passionnée d’innovation a clairement analysé la situation de la France, les opportunités et l’héritage culturel qui la freine. « Dans un contexte actuel international où tout s’accélère, l’urbanisation grandissante, le numérique, la population vieillissante et avec des sujets comme l’eau ou la nourriture qui se complexifient, il est nécessaire de faire des choix en terme d’innovation ». Avec « une éducation politique et culturelle à mille lieux de l’innovation et un rapport à l’échec fort », la France doit se réinventer et créer un environnement propice à l’innovation si elle ne veut pas rater les changements ; « soit l’innovation vous est imposée, soit vous êtes le foyer de l’innovation », « la France a tous les atouts pour être devant », ajoute-t-elle.

L’innovation ne se limite pas au technologique, il existe d’autres types d’innovation comme l’innovation de moyen, d’organisation ou de process. Stockage de l’énergie, valorisation des richesses marines, recyclage, protéines et chimie végétales, médecine individualisée, silver économie et valorisation des données massives : toutes ces variables ont été définies comme prioritaires par la Commission Innovation 2030. Innover oui, mais avec quels financements ? Pour Anne Lauvergeon la réponse est claire, il s’agit d’un travail collectif, « il faut chasser en meute, s’appuyer sur toutes les institutions existantes, utiliser tous les relais », elle ajoute « il faut une interaction entre les entreprises et les institutions, relayer les informations, je compte sur vous ! ».

Le temps d’une rencontre, Anne Lauvergeon aura transmis son enthousiasme aux quelques 130 participants venus écouter attentivement « la prêtresse de l’innovation ».

 

Le Club Terrafemina Marseille fait son show !

Pour fêter son lancement, le Club Terrafemina Marseille organise une exposition photos « La Marseillaise, les Marseillaises », réalisée par le photographe Philippe Echaroux.  A découvrir du 25 au 30 juin prochains, au Pavillon M.
A vos agendas, le Club Terrafemina Marseille sera officiellement lancé lors du vernissage de l’exposition, mercredi 26 juin, à 18h00, au Pavillon M.

Le Club Terrafemina Marseille est en marche !
Emmené par Danièle Prieur, Avocat, Délégué régionale Terrafemina Marseille, le club de la cité phocéenne réunit déjà 90 membres.
Depuis quelques mois, le Club prépare son lancement et c’est tout naturellement que l’idée est venue d’organiser un évènement culturel, en lien avec Marseille Provence 2013, capitale européenne de la culture.  Ce choix traduit la volonté du Club d’être un acteur  et de favoriser par ses actions, le développement économique, social et culturel local.

C’est ainsi qu’est née l’exposition photos « La Marseillaise, les Marseillaises »,  réalisée par le talentueux photographe Philippe Echaroux, séduit par le projet.  L’artiste nous livre une série de 18 portraits de femmes, en couleurs et/ou noir & blanc, de 1,50m x 1,50m.  Pour découvrir ces marseillaises au delà d’un portrait, un petit film les présentant « en conversation » sera projeté.

A travers cette exposition, le Club Terrafemina Marseille a souhaité mettre en avant les femmes qui représentent Marseille dans sa modernité, dans sa diversité et adresser un message positif sur l’intégration réussie.

Toutes les lectrices marseillaises sont conviées à la soirée de lancement du Club. Conjoints ou fiancés, amis ou frères sont également les bienvenus !

Devenez membres du Club Marseille et inscrivez-vous en ligne, en quelques minutes. Vous recevrez ainsi toutes les actualités liées à votre ville et les rendez-vous du club à ne pas manquer.

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  • > Découvrez le photographe Philippe  Echaroux : www.pays-imaginaire.fr
  • > Exposition « La Marseillaise, les Marseillaises », Salle Mistral du Pavillon M – Place Bargemon, Marseille 1er

Conférence de presse :

Exposition de Philippe Echaroux :

Dans les yeux de Designers Mode au féminin BIRD SONG

Prêt-à-porter et accessoires pour elles

Bird Song… ce nom résonne comme un air de douce liberté, une mélodie poétique née de l’imaginaire éclectique de My-Linh Mary.

Tout commence autour d’une ancienne broderie chinée, à la forme originale, qui inspire une blouse, une robe ou un accessoire. La créatrice y voit tout un univers, des matières, des coloris et même la future déambulation du vêtement porté…
Les fameuses broderies sont pensées en version moderne, l’idée est de cultiver un savoir-faire qui se perd et de l’imaginer sur des pièces modernes.

Les collections Bird Song sont empreintes de traditions et cultures d’ailleurs, aux accents folk-vintage-ethnique et bohème. Les pièces ne ressemblent à aucune autre de la même veine.  En version unique ou limitée, elles sont travaillées et nous emmènent tout droit dans le dressing d’une squaw moderne ou d’une gypsy chic.

La créatrice travaille ses matières fétiches : la soie, le coton et le crochet coton. Les teintes sont naturelles : cassis, écru, blanc, beige ou corail.
Les sacs sont de toile et cuir bronze, les bijoux sont brodés main, ruban et sequin pour certains, fil velours et franges pour d’autres.

My-Linh a les yeux grands ouverts sur le monde et aime à l’imaginer comme un grand atelier. Elle vit d’ailleurs une relation particulière avec l’Inde où elle confie la fabrication de ses pièces à l’atelier d’Amit Gupta, dans le respect d’une éthique.
La femme Bird Song est naturelle, féminine, spontanée, inspirée et libre.

Le nom de la marque « Bird Song » est né dans les rues de Tokyo, une évidence pour sa créatrice. Mordue de couture et mode, My Linh débute en se formant au métier de couturière,   elle a parfait son expérience de la mode en passant par divers postes avant d’intégrer son premier bureau de style à Paris.

Après 15 ans de stylisme dans les grandes maisons Antik Batik, Corinne Sarrut, Claudie Pierlot ou Sinéquanone, la créatrice quitte Paris pour Marseille et imagine l’univers Bird Song avec sa toute première collection printemps-été 2011. Cette jeune marque est l’une des lauréats Maison de la Création.

www.birdsong.fr