Corinne Vezzoni, Architecte de l’année !

Un grand bravo à la talentueuse Corinne Vezzoni qui a reçu hier le prestigieux « Prix de la femme architecte de l’année » !

Ce prix récompense l’architecte pour ses réalisations notamment : son « pavillon d’or », nouveau bâtiment universitaire de la fac Timone, qui « flashe » dans la grisaille du Jarret. Mais aussi les Archives départementales à Arenc, la station de métro de la Fourragère, ou encore les réserves du MuCEM.

Nous la retrouverons également sur l’emblématique projet The CAMP.

Ce Prix distingue pour la première fois une architecte de la région et a été décerné par l’Arvha (Association pour la recherche sur la ville et l’habitat) et les ministères de la Culture et des Droits des femmes.
Iconoclaste, Corinne Vezzoni admire tout à la fois l’architecture baroque d’un Borromini et le minimalisme de l’architecture japonaise. Styles qui « mettent en scène la lumière pour produire de l’émotion ».

> Découvrez ses réalisations ici www.vezzoni-associes.com/…/category/pas…/public-passe-par-la

Murielle Barachon, tête de file du Stop au burn-out

Nous avons rencontré Murielle Barachon, l’heureuse directrice administrative et financière de Inventy, une jeune start-up basée à Sophia-Antipolis qui a déjà fleuri dans 7 pays.

En avril dernier, elle reçoit le Prix Manager de la Tribune Women Awards : rencontre avec une financière atypique, coach, passionnée d’hypnose, de sophrologie et fervente militante du bien-être au travail …

Le Prix Manager, une distinction pour une femme d’entreprise 

« Il s’agit bien sûr d’une satisfaction personnelle, mais surtout d’une transmission pour le futur ». C’est un message positif que souhaite lancer Murielle Barachon aux jeunes femmes : « nous avons notre place dans l’entreprise, les hommes ont besoin des femmes, il faut se préparer à prendre la gouvernance ».

La recette du bon manager ?

Murielle Barachon s’est souvent entendue dire qu’elle n’avait rien du profil d’un financier et moins encore l’étiquette. Son truc à elle c’est travailler avec le cœur et être à la disposition de chacun. Soucieuse du climat dans l’entreprise, elle milite pour l’écoute, la reconnaissance et pour que chacun soit attentif au bien être de son collaborateur.

Aujourd’hui elle travaille dans une start-up au climat serein, solidaire et à l’équipe soudée.

Son triangle d’or = Travail, Santé & Bien-être

Son parcours de femme d’entreprise

Murielle Barachon a occupé des postes à responsabilité dans des secteurs très variés dont celui de l’automobile. L’inégalité la plus marquante qu’elle relève est celle des salaires : «  nous avons une vraie valeur ajoutée, des compétences supérieures ou égales à celles des hommes et à poste identique notre salaire est systématiquement 20% en dessous de celui d’un homme », « c’est une injustice qu’il faut continuer à dénoncer », revendique t-elle.

Ses engagements pour « réconcilier travail et bien être »

En siégeant au Conseil d’Administration de l’Association Française de la Polyarthrite et Rhumatisme Inflammatoires, elle s’engage en faveur de la santé. Elle évoque l’augmentation du nombre de jeunes femmes atteintes de polyarthrite, une maladie liée au stress. Ce constat est la preuve des dégâts occasionnés par le stress et la pression dans notre société.

La bataille du burn-out, « Stop Suicide »

Sa bienveillance, Murielle Barachon la met également au service des victimes de burn-out, ce mal du siècle.

Marquée par la série de suicides chez France Télécom, elle s’indigne.

« Ce phénomène est un problème de santé publique et un enjeu majeur de notre société », affirme t-elle.

A sa façon, elle décide d’agir, d’abord en déposant une marque à l’INPI « Stop Suicide », puis de manière décalée dans son premier roman policier intitulé « J’ai suicidé mon boss ». A travers cet ouvrage qu’elle a voulu positif, elle alerte sur un sujet préoccupant et dramatique.

« Le burn-out n’est surtout pas un combat entre l’employé et le dirigeant, c’est une maladie. Ne nous trompons pas de coupable, le coupable c’est l’Etat qui exerce une telle pression fiscale sur les entreprises, que les employés finissent par assumer le travail de 2 ou 3  personnes», dit-elle, « il faut que les gens parlent et qu’ils soient capables de dire NON. » « Je suis convaincue qu’on peut réaliser le même profit en prenant soin des gens. »

Murielle Barachon ne s’arrête pas là, le 1er octobre 2015, l’association « Stop Burn-out » dont elle est Vice-présidente, sera officiellement lancée, à Saint-Gaudens, en présence de Benoît Hamon et Carole Delga.

Cette association nationale viendra en aide aux victimes en proposant de l’accompagnement et des ateliers divers pour envisager le retour au travail.

Une délégation PACA –MIDI PYRENEES est déjà créée et une antenne marseillaise est en création.

 

Vous l’aurez compris, Murielle Barachon a de nombreux projets en vue pour suivre sa devise : « le travail au cœur de nos vies mais un cœur qui bat bien »

 

> www.jaisuicidemonboss.com

> Contact : jaisuicdemonboss@gmail.com / associationstopburnout@gmail.com

> Plus d’informations sur Inventy : www.inventy.com

 

EO

Nathalie Mortier-Drimaracci : l’énergie !

Nous avons rencontré Nathalie Mortier-Drimaracci, copropriétaire du resto/plage du Bestouan, à Cassis. Dynamique et plein sourire, son hyper-énergie nous contamine, elle est de ces femmes qui mènent affaires, famille et quotidien d’une main de maître… Découvrons la !

L’avant plage

Côté professionnel, Nathalie démarre en communication, avec un diplôme obtenu en BTS Actions publicitaires.

Puis, deux enfants arrivent dans sa vie, départ pour Paris durant quelques années pour suivre son mari en poste, une étape dans la vie de Nathalie pendant laquelle elle souhaite se consacrer à sa famille, ses enfants. C’était un choix et un désir.

Après un déménagement à Lyon, la petite famille retrouve très vite le chemin de Marseille.

Une nouvelle étape dans sa vie…

Le désir de créer une entreprise, sa propre entreprise n’est pas un projet de longue date, mais plutôt une belle opportunité, qui plus est familiale, que Nathalie saisit sans crainte.

La Plage

L’aventure de la plage du Bestouan démarre alors, aux manettes Nathalie et son frère poissonnier à Cassis. Le concept qu’ils imaginent : un restaurant proposant essentiellement du poisson frais, des matelas pour bronzer, le tout sur une plage paradisiaque en plein Cassis.

Le projet est lancé mais pour s’y sentir totalement à l’aise, Nathalie décide de retourner sur les bancs de l’école pour suivre une formation de cuisine : un CAP à l’école hôtelière de Bonneveine.

Une année d‘étude difficile pour Nathalie qui doit totalement réorganiser son quotidien et celui de sa famille, entre les cours, les cas pratiques, les fiches cuisine, les examens mais aussi les stages. Tout cela nécessite évidemment la mise en place d’une stratégie rudement menée, un dispositif d’organisation parfaitement conçu et fonctionnant à merveille ! Malgré tout, elle raconte la difficulté du retour à l’école, de tout mener de front pendant une année, de gérer la pression de la formation, la concurrence entre les élèves : « En cuisine il faut savoir s’imposer, s’affirmer et pourtant c’est un métier généreux pour offrir aux gens de bons moments » dit-elle.

Persévérante, battante, hyper dynamique voire hyper active, Nathalie était déjà une vraie chef d’entreprise à la maison avant même de lancer le projet de la plage du Bestouan.

Lorsqu’on lui parle de cuisine, Nathalie avoue que ça n’a jamais été une vocation, mais qu’elle a toujours vécu entourée de deux femmes, sa mère et sa grand-mère, pour qui la cuisine est une tradition familiale : le plaisir de réunir les siens autour de grandes tablées et de bons petits plats.

De son côté, Nathalie s’est jetée à l’eau au travers d’une formation : n’ayant pas de culture culinaire approfondie et de maitrise de la technique à son arrivée, elle a travaillé dur et a redoublé d’efforts pour atteindre le niveau requis.

En suivant cette formation Nathalie avait un objectif précis : être capable de juger avec légitimité les plats du restaurant, pouvoir remplacer au pied levé son chef et avoir une bonne maitrise du métier.

Objectif atteint avec brio pour le chef Nathalie !

Durant la saison, le rythme de la plage est très prenant, 7j/7j, ce qui l’oblige à poser ses valises à Cassis pour faciliter le quotidien. La plage du Bestouan existe « physiquement » 5 mois par an, chaque année la structure est remontée puis démontée, c’est un travail de longue haleine qui n’est jamais acquis.

Tous les ans, l’équipe repart à zéro et une préparation/gestion occupe Nathalie et son frère tout au long de l’année : l’administratif, la remise en état, le renouvèlement du matériel, les embauches et autres tâches dont il faut s’occuper.

Lorsqu’on l’interroge sur son rythme effréné, elle répond : « Je suis quelqu’un de rationnel, je sais qu’il faut travailler, je mets ma vie entre parenthèse 5 mois par an pour cela. Mon mari, ma famille et mes amis m’ont toujours encouragée dans cette aventure ».

Ses loisirs, ses projets

Son rendez-vous avec Altafemina, Nathalie y tient : « cela me permet de rencontrer des femmes d’horizons différents, j’apprécie de me retrouver entre femmes ».

Dans ses projets, Nathalie aimerait parfaire son l’anglais l’année prochaine et plus particulièrement apprendre le vocabulaire culinaire dans la continuité de sa formation.

Puis à plus long terme, elle confie son désir d’écrire…

 

Nous la remercions pour ses confidences, sa bonne humeur et son énergie !

Retrouvez Nathalie au club Altafemina ou rendez-lui une petite visite dans son antre de Cassis dès le mois de mai…

> Le Bestouan : www.bestouan.com / bestouan@bestouan.com / 04 42 04 23 39

Tribune Women’s Awards, les lauréates sont….

La 2e édition des Tribune Women’s Awards by Méridien Mag s’est tenue mardi 17 juin, au Pullman Marseille Palm Beach.
Le Club Marseille Terrafemina était présent pour saluer l’engagement des 9 femmes récompensées pour leur investissement dans l’économie régionale.
Rappelons que Terrafemina était cette année partenaire de l’événement, Danièle Prieur Déléguée régionale, faisait d’ailleurs partie du jury le 18 avril dernier.

Autre femme d’envergure, Christine Cabau Woehrel, toute nouvelle Présidente du directoire du Grand Port Maritime de Marseille était la marraine de cette édition.

    Place aux lauréates …

  • Numérique, Charlotte GAILLARD (38 ans), fondatrice et dirigeante de la société toulonnaise Mégara, qui édite une dizaine de sites internet dans l’univers du bébé et de l’enfant dont le vaisseau amiral est berceaumagique.com.(CA de 2,9 M€, 20 personnes).
  • International, c’est Ghislaine GERBER (55 ans), P-d.g de Holistica, laboratoire de nutrition et santé basé à Eguilles (13) (CA de 3 M€, 10 personnes), qui a été primée notamment pour réaliser 75 % de son CA hors de France.
  • Industrie, s’est imposée Sophie DESHONS (42 ans), présidente de Deshons Hydraulique, une entreprise de Saint-Chamas (13), spécialisée dans la conception, fabrication et commercialisation d’équipements hydrauliques et pneumatiques principalement pour l’aéronautique et aujourd’hui référencée chez la plupart des grands constructeurs (CA de 4,9 M€ dont 30 % à l’export, 40 personnes).
  • Commerce & Services, Sandra MEYER (43 ans), P-d.g de Biotop Développement, basée à Marseille (13) a recueilli tous les suffrages. Elle est à la tête du premier laboratoire de biologie médical multisite déclaré en région.
  • Finance, Isabelle RODNEY, membre du directoire en charge du pôle Finances de la Caisse d’Épargne Côte d’Azur (06), a été élue, certes pour ses résultats mais aussi pour son engagement au sein de l’association Elle d’Azur, qui a pour vocation via le mentorat et le tutorat d’aider les femmes cadres à évoluer au sein de la banque.
  • RSE, a été primée Chantal GASS (58 ans) de la société Eco Delta basée à La Ciotat, spécialisée dans le développement et l’exploitation de sites de production d’électricité à base de sources éoliennes et solaires (CA de 6,5M€, 10 personnes).
  • -Coup de cœur, prix spécial du jury, a été décerné à Monique BENIELLI (83 ans), fondatrice et dirigeante de la société de Saint-Laurent-du Var (06) créée il y a 40 ans Diffazur, premier constructeur européen de piscines en béton armé et troisième mondial (CA de 29,75 M€, 58 salariés).
  • Manageur de l’année, c’est Christine-Anne CHEVRY (57 ans), senior manager R&D chez Airbus Eurocopter à Marignane (13), plébiscitée à la fois pour son parcours à l’international où elle a dirigé des filiales et son engagement au sein du groupe pour promouvoir toutes formes de diversité.

Et enfin, l’Entrepreneur de l’année est Adeline GRANEREAU (44 ans), directrice générale du Musée Regards à Marseille (13), ouvert à l’occasion de MP2013. Le jury a tenu à récompenser à la fois le travail de réhabilitation (3 M€) de l’ancienne station sanitaire désaffectée depuis une quarantaine d’année mais aussi tout le travail en amont de la Fondation Regards de Provence qu’elle a créée et gérée pour piloter toute l’opération sur le plan artistique, budgétaire, juridique…

Les 9 lauréates pourront désormais concourir pour la grande finale nationale qui se déroulera le 1er décembre à Paris.

Le Club Marseille Terrafemina salue ces beaux succès au féminin !