Murielle Barachon, tête de file du Stop au burn-out

Nous avons rencontré Murielle Barachon, l’heureuse directrice administrative et financière de Inventy, une jeune start-up basée à Sophia-Antipolis qui a déjà fleuri dans 7 pays.

En avril dernier, elle reçoit le Prix Manager de la Tribune Women Awards : rencontre avec une financière atypique, coach, passionnée d’hypnose, de sophrologie et fervente militante du bien-être au travail …

Le Prix Manager, une distinction pour une femme d’entreprise 

« Il s’agit bien sûr d’une satisfaction personnelle, mais surtout d’une transmission pour le futur ». C’est un message positif que souhaite lancer Murielle Barachon aux jeunes femmes : « nous avons notre place dans l’entreprise, les hommes ont besoin des femmes, il faut se préparer à prendre la gouvernance ».

La recette du bon manager ?

Murielle Barachon s’est souvent entendue dire qu’elle n’avait rien du profil d’un financier et moins encore l’étiquette. Son truc à elle c’est travailler avec le cœur et être à la disposition de chacun. Soucieuse du climat dans l’entreprise, elle milite pour l’écoute, la reconnaissance et pour que chacun soit attentif au bien être de son collaborateur.

Aujourd’hui elle travaille dans une start-up au climat serein, solidaire et à l’équipe soudée.

Son triangle d’or = Travail, Santé & Bien-être

Son parcours de femme d’entreprise

Murielle Barachon a occupé des postes à responsabilité dans des secteurs très variés dont celui de l’automobile. L’inégalité la plus marquante qu’elle relève est celle des salaires : «  nous avons une vraie valeur ajoutée, des compétences supérieures ou égales à celles des hommes et à poste identique notre salaire est systématiquement 20% en dessous de celui d’un homme », « c’est une injustice qu’il faut continuer à dénoncer », revendique t-elle.

Ses engagements pour « réconcilier travail et bien être »

En siégeant au Conseil d’Administration de l’Association Française de la Polyarthrite et Rhumatisme Inflammatoires, elle s’engage en faveur de la santé. Elle évoque l’augmentation du nombre de jeunes femmes atteintes de polyarthrite, une maladie liée au stress. Ce constat est la preuve des dégâts occasionnés par le stress et la pression dans notre société.

La bataille du burn-out, « Stop Suicide »

Sa bienveillance, Murielle Barachon la met également au service des victimes de burn-out, ce mal du siècle.

Marquée par la série de suicides chez France Télécom, elle s’indigne.

« Ce phénomène est un problème de santé publique et un enjeu majeur de notre société », affirme t-elle.

A sa façon, elle décide d’agir, d’abord en déposant une marque à l’INPI « Stop Suicide », puis de manière décalée dans son premier roman policier intitulé « J’ai suicidé mon boss ». A travers cet ouvrage qu’elle a voulu positif, elle alerte sur un sujet préoccupant et dramatique.

« Le burn-out n’est surtout pas un combat entre l’employé et le dirigeant, c’est une maladie. Ne nous trompons pas de coupable, le coupable c’est l’Etat qui exerce une telle pression fiscale sur les entreprises, que les employés finissent par assumer le travail de 2 ou 3  personnes», dit-elle, « il faut que les gens parlent et qu’ils soient capables de dire NON. » « Je suis convaincue qu’on peut réaliser le même profit en prenant soin des gens. »

Murielle Barachon ne s’arrête pas là, le 1er octobre 2015, l’association « Stop Burn-out » dont elle est Vice-présidente, sera officiellement lancée, à Saint-Gaudens, en présence de Benoît Hamon et Carole Delga.

Cette association nationale viendra en aide aux victimes en proposant de l’accompagnement et des ateliers divers pour envisager le retour au travail.

Une délégation PACA –MIDI PYRENEES est déjà créée et une antenne marseillaise est en création.

 

Vous l’aurez compris, Murielle Barachon a de nombreux projets en vue pour suivre sa devise : « le travail au cœur de nos vies mais un cœur qui bat bien »

 

> www.jaisuicidemonboss.com

> Contact : jaisuicdemonboss@gmail.com / associationstopburnout@gmail.com

> Plus d’informations sur Inventy : www.inventy.com

 

EO

0 réponses

Répondre

Vous souhaitez vous joindre à la discussion ?
N'hésitez pas !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *