Nathalie Mortier-Drimaracci : l’énergie !

Nous avons rencontré Nathalie Mortier-Drimaracci, copropriétaire du resto/plage du Bestouan, à Cassis. Dynamique et plein sourire, son hyper-énergie nous contamine, elle est de ces femmes qui mènent affaires, famille et quotidien d’une main de maître… Découvrons la !

L’avant plage

Côté professionnel, Nathalie démarre en communication, avec un diplôme obtenu en BTS Actions publicitaires.

Puis, deux enfants arrivent dans sa vie, départ pour Paris durant quelques années pour suivre son mari en poste, une étape dans la vie de Nathalie pendant laquelle elle souhaite se consacrer à sa famille, ses enfants. C’était un choix et un désir.

Après un déménagement à Lyon, la petite famille retrouve très vite le chemin de Marseille.

Une nouvelle étape dans sa vie…

Le désir de créer une entreprise, sa propre entreprise n’est pas un projet de longue date, mais plutôt une belle opportunité, qui plus est familiale, que Nathalie saisit sans crainte.

La Plage

L’aventure de la plage du Bestouan démarre alors, aux manettes Nathalie et son frère poissonnier à Cassis. Le concept qu’ils imaginent : un restaurant proposant essentiellement du poisson frais, des matelas pour bronzer, le tout sur une plage paradisiaque en plein Cassis.

Le projet est lancé mais pour s’y sentir totalement à l’aise, Nathalie décide de retourner sur les bancs de l’école pour suivre une formation de cuisine : un CAP à l’école hôtelière de Bonneveine.

Une année d‘étude difficile pour Nathalie qui doit totalement réorganiser son quotidien et celui de sa famille, entre les cours, les cas pratiques, les fiches cuisine, les examens mais aussi les stages. Tout cela nécessite évidemment la mise en place d’une stratégie rudement menée, un dispositif d’organisation parfaitement conçu et fonctionnant à merveille ! Malgré tout, elle raconte la difficulté du retour à l’école, de tout mener de front pendant une année, de gérer la pression de la formation, la concurrence entre les élèves : « En cuisine il faut savoir s’imposer, s’affirmer et pourtant c’est un métier généreux pour offrir aux gens de bons moments » dit-elle.

Persévérante, battante, hyper dynamique voire hyper active, Nathalie était déjà une vraie chef d’entreprise à la maison avant même de lancer le projet de la plage du Bestouan.

Lorsqu’on lui parle de cuisine, Nathalie avoue que ça n’a jamais été une vocation, mais qu’elle a toujours vécu entourée de deux femmes, sa mère et sa grand-mère, pour qui la cuisine est une tradition familiale : le plaisir de réunir les siens autour de grandes tablées et de bons petits plats.

De son côté, Nathalie s’est jetée à l’eau au travers d’une formation : n’ayant pas de culture culinaire approfondie et de maitrise de la technique à son arrivée, elle a travaillé dur et a redoublé d’efforts pour atteindre le niveau requis.

En suivant cette formation Nathalie avait un objectif précis : être capable de juger avec légitimité les plats du restaurant, pouvoir remplacer au pied levé son chef et avoir une bonne maitrise du métier.

Objectif atteint avec brio pour le chef Nathalie !

Durant la saison, le rythme de la plage est très prenant, 7j/7j, ce qui l’oblige à poser ses valises à Cassis pour faciliter le quotidien. La plage du Bestouan existe « physiquement » 5 mois par an, chaque année la structure est remontée puis démontée, c’est un travail de longue haleine qui n’est jamais acquis.

Tous les ans, l’équipe repart à zéro et une préparation/gestion occupe Nathalie et son frère tout au long de l’année : l’administratif, la remise en état, le renouvèlement du matériel, les embauches et autres tâches dont il faut s’occuper.

Lorsqu’on l’interroge sur son rythme effréné, elle répond : « Je suis quelqu’un de rationnel, je sais qu’il faut travailler, je mets ma vie entre parenthèse 5 mois par an pour cela. Mon mari, ma famille et mes amis m’ont toujours encouragée dans cette aventure ».

Ses loisirs, ses projets

Son rendez-vous avec Altafemina, Nathalie y tient : « cela me permet de rencontrer des femmes d’horizons différents, j’apprécie de me retrouver entre femmes ».

Dans ses projets, Nathalie aimerait parfaire son l’anglais l’année prochaine et plus particulièrement apprendre le vocabulaire culinaire dans la continuité de sa formation.

Puis à plus long terme, elle confie son désir d’écrire…

 

Nous la remercions pour ses confidences, sa bonne humeur et son énergie !

Retrouvez Nathalie au club Altafemina ou rendez-lui une petite visite dans son antre de Cassis dès le mois de mai…

> Le Bestouan : www.bestouan.com / bestouan@bestouan.com / 04 42 04 23 39

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